Warning: include(../plugins/glossaire/conf_defaut2.inc): Failed to open stream: No such file or directory in /web1/anacrcorreze/www/mobile/inc/inchead/glossaire_mob.inc on line 29

Warning: include(): Failed opening '../plugins/glossaire/conf_defaut2.inc' for inclusion (include_path='.:') in /web1/anacrcorreze/www/mobile/inc/inchead/glossaire_mob.inc on line 29

Warning: Undefined variable $res_group in /web1/anacrcorreze/www/mobile/inc/inchead/glossaire_mob.inc on line 33

Warning: Trying to access array offset on value of type null in /web1/anacrcorreze/www/mobile/inc/inchead/glossaire_mob.inc on line 33
Le site de l'ANACR-Corrèze

Accueil  Nouvelles  Télécharger  Liens  Livre d'or 
Nouvelles

Triste nouvelle - Décès de notre président ANACR Louis Cortot - par JeandePeyrat le 05/03/2017 @ 23:38

Notre président de l’ANACR, Louis Cortot , Compagnon de la Libération est décédé ce jour 05 03 2017 à Paris , l’ANACR est en deuil.

Nous relayons cette information aussi dans les médias nationaux , la date des obsèques n’est pas encore fixée, vraisemblablement un hommage national lui sera rendu.


Projection-débat - Souvenirs de Léon Leygnac - par JeandePeyrat le 03/03/2017 @ 17:39


73ème anniversaire du martyre des Héros de l’Affiche Rouge - par JeandePeyrat le 25/02/2017 @ 11:04

73ème anniversaire du martyre des Héros de l’Affiche Rouge

Le 19 février 2017, cimetière parisien d’Ivry -sur-Seine, placée sous la Présidence d’honneur de Monsieur Jean-Marc TODESCHINI, Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire, et la Présidence de Monsieur Louis CORTOT, Compagnon de la Libération. Dépôt de Gerbe par Jacques VARIN, Secrétaire Général de l’ANACR et Bernard DELAUNAY pour le Bureau National de l’ANACR
img_0067.jpg
Prise de parole de Bernard DELAUNAY pour l’hommage au Groupe Manouchian-Boczov , au nom du Bureau National de l’ANACR
img_0080.jpg

Extrait du journal national de l’ANACR : Le Journal de la Résistance N° 1309-1310-1311- décembre 2016 - par JeandePeyrat le 25/02/2017 @ 10:37


Elle a osé… - par JeandePeyrat le 18/02/2017 @ 00:52

Un texte d'Hélène Mouchard-Zay, fille de Jean Zay :

Elle a osé…

Après avoir rapté avec cynisme le concept de laïcité pour en faire une machine de guerre contre les musulmans, voilà que Marine le Pen, dans son programme, ose invoquer le nom de Jean Zay, citant une phrase de la circulaire signée par lui en 1936, qui interdit tout signe politique dans les établissements scolaires.

Mais sait-elle pourquoi Jean Zay réaffirme avec force dans cette circulaire le devoir de laïcité dans les établissements scolaires ? Ceux en effet qui, dans les années 30, menacent la laïcité, ce sont essentiellement les ligues d’extrême-droite qui, pour détruire la République, maintiennent l’agitation dans les établissements scolaires et cherchent à y introduire leur propagande, par toutes sortes de ruses : tracts, recruteurs, enrôlement, etc . C’est contre les menées de ces ligues que Jean Zay veut protéger les enfants, et par la protection de la loi . L’année suivante, il rappelle que l’interdiction vaut aussi pour les propagandes confessionnelles. : « Aucune forme de prosélytisme ne saurait être admise dans les établissements… » .


Loin de prôner une « neutralité » qu’invoque M. Le Pen, Jean Zay appelle les enseignants à la mobilisation pour la défense de la République et les valeurs qui la fondent . S’il refuse tout militantisme politique, idéologique ou religieux dans l’école, c’est au nom des valeurs qui fondent la République et que combat au contraire M. le Pen : il veut une école qui apprenne à juger par soi-même et non à applaudir des hommes – ou des femmes – providentiel(le)s. Il veut une République ouverte, fraternelle, solidaire, qui n’exclut personne en raison de ses origines ou de sa religion, et dont le fondement est une école qui accueille tous les enfants, quels qu’ils soient, et qui tente de les ouvrir au monde.


En 1940, c’est cette même extrême-droite qui accueille comme une « divine surprise » (Maurras) l’accession au pouvoir, grâce à la victoire de l’Allemagne, de Pétain et de ce régime qui va s’empresser de mettre à mort la République, avant d’engager les persécutions contre ceux qu’il désigne comme « l’anti-France ». Ses journaux, en particulier Gringoire et Je Suis Partout, ne cessent pendant toute l’occupation d’alimenter la haine contre les juifs et les résistants et Jean Zay, depuis toujours détesté par l’extrême-droite, continue à être l’une de leurs cibles principales. La milice s’engage activement dans cette chasse à mort contre les juifs et les résistants. Cette même milice qui assassinera Jean Zay en 1944 …


Le FN est l’héritier historique de cette extrême-droite française, maurassienne et pétainiste. Il ne s’en est jamais démarqué, et chacun peut constater l’inspiration maurassienne des idées qu’il développe.

Hélène Mouchard-Zay


Meilleurs vœux pour 2017 - par JeandePeyrat le 09/01/2017 @ 06:47


Assignés à Résistance, réalisé par Peuple et Culture - par JeandePeyrat le 14/11/2016 @ 17:27

Projection du film :

Assignés à Résistance, réalisé par Peuple et Culture
samedi 10 décembre - 16h30 - cinéma Véo - Tulle,
(tarif unique 4 €)


en présence de Chantal Sanchez-Maison, fille de Jean Maison, de Christian Planche, président du comité de la stèle de Clergoux et de Bernard Delaunay, Président de l'ANACR 19.
assignes.jpg


C’est Jean Maison, résistant de la première heure, maire de Clergoux pendant 49 ans et 10 ans Conseiller Général du canton de la Roche Canillac, qui nous a servi de guide auprès de ses amis résistants du plateau des étangs et nous a accompagnés.
Il nous a conduits vers les lieux où, très jeune homme, avec ses compagnons, il a participé à la lutte contre le fascisme.
Ce film est fait d’entretiens avec ces anciens résistants du plateau des étangs, situé à l’Est de Tulle autour de Clergoux, commune appelée parfois «la capitale du maquis» car le château de Sédières a abrité quelques temps l’état major des Francs Tireurs Partisans Français.
Ces hommes et ces femmes  témoignent de ces quatre années d’occupation et de leur refus de voir leurs libertés disparaitre devant le fascisme. Ils racontent leur engagement dans la résistance les premières années, puis dans le maquis avec les conditions difficiles de l’hiver 43-44, et leur détermination à participer à la libération du pays.

Le film n’a pas la prétention de montrer l’ensemble des actions de résistance du plateau des étangs, mais à partir d’une douzaine de témoignages, retrace l’atmosphère de cette époque difficile. Le courage des activistes, la solidarité avec les femmes de prisonniers sans ressources, l’accueil de nombreux réfugiés, le silence qu’il faut garder pour ne pas se dévoiler (pour soi ou pour les amis), ceux dont il faut se méfier, et puis le nombre important d’habitants qui ont aidé généreusement les maquis à se nourrir, se loger, se soigner… malgré les risques encourus.

C’est en hommage à ces femmes et ces hommes qui risquèrent leur vie et qui pour autant ne se sont jamais pris pour des héros que cette vidéo est disponible afin d’être présentée au public, dans les communes ou avec les associations qui le voudront.

Plaquette Résistance en Corrèze - par JeandePeyrat le 14/11/2016 @ 16:33

Plaquette Résistance en Corrèze

plaquette_resistance_en_correze-limousin.jpg

Celle-ci est la reprise de la chronologie du Mémorial (toujours en vente 20€) et du texte de la plaquette du congrès national de Brive en 2014.

Elle est à commander à Jean Pierre et Francette Foch : Contact - Choix Secrétaire , le prix est de 10€ + frais de port.


Hommage à Jean Maison, Clergoux, 15 06 2016. - par JeandePeyrat le 15/06/2016 @ 21:12

Hommage à Jean Maison, Clergoux, 15 06 2016.

Les obsèques de notre co-président départemental se sont déroulées aujourd’hui à la stèle de la Résistance de Clergoux, devant une foule de plusieurs centaines de personnes, de nombreux élus, municipaux, départementaux, et nationaux, des porte- drapeaux du Parti Communiste, 40 porte-drapeaux des associations d’anciens combattants dont ceux des 15 comités locaux de l’ANACR-Corrèze , du Souvenir Français.

gerbe_prefet.jpg .

La cérémonie a débuté par l’intervention émouvante de Christian Planche, maître de cérémonie,  puis par le dépôt de 3 gerbes, celle de l’ANACR déposée par Bernard Delaunay, co-président départemental et jean-Paul Bedoin, secrétaire Général adjoint national, président du comité de la Dordogne , celle du Parti Communiste Français,

gerbe_anacr.jpg

celle du Président de la République, déposée par Monsieur le Préfet de la Corrèze.

Des hommages ont été rendus successivement par Monsieur le Maire de Clergoux, le Secrétaire confédéral du Parti communiste, Bernard Delaunay pour l’ANACR discourt_b_delaunay.jpg

Monsieur le Président du Conseil Départemental, Monsieur le préfet le la Corrèze. Christian Planche a fait applaudir longuement l’œuvre de “Jeantou” présentée par les trois premiers intervenants.

discourt_prefet.jpg

Après la minute de silence, un vibrant Chant des partisans repris en chœur par la foule,  le salut aux 40 porte-drapeaux par les autorités auxquelles s’étaient joints Monsieur Alain Ballay, député de la Corrèze et Monsieur Daniel Chasseing, Sénateur de la Corrèze.

cercueil_Jean_Maison.jpg

Un cortège s’est formé pour accompagner Jean au cimetière, où il a reçu l’hommage de sa famille et de nouveaux  applaudissements .


Notre Jeantou méritait bien cette magnifique cérémonie.


Ci-après, l’intervention complète de Bernard Delaunay, de larges extraits seront publiés dans le prochain bulletin “Résistance Corrèze”.
 

président_Jean_Maison_ANACR-Corrèze.jpg

Aujourd'hui l'ANACR est en deuil.

L'Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance, sa direction nationale, sa direction départementale et ses comités locaux, tiennent à saluer le parcours de Résistant et de co-Président de l'ANACR-Corrèze de notre très cher « Jeantou » comme il se nommait lui-même, au point d'en faire le titre de son remarquable livre publié en 2010 : « Jeantou, un enfant de chez nous ».

112 pages de ce livre sont consacrées à sa vie de Résistant, elles constituent un témoignage essentiel pour comprendre l'engagement, les valeurs de solidarité, de fraternité, le quotidien des Résistants clandestins et légaux avec leurs joies et leurs peines dans les années sombres de la seconde guerre mondiale, sur le Plateau des Etangs et bien au-delà.

Dans une famille qui avait accueilli des réfugiés républicains espagnols, Jean était entré en Résistance à moins de 16 ans, en 1941, à travers ce qu'il qualifiait de « jeu d'adolescent hostile au vieux maréchal Pétain » : il avait inscrit au minium sur des panneaux routiers, un V de la victoire et le symbole de la faucille et du marteau du Parti Communiste alors clandestin.

Puis en 1942, sous le pseudonyme de « Toto », ce sont les distributions de tracts à l'occasion de l'anniversaire de la victoire de Valmy en 1792 sur les Prussiens, l'accueil et le ravitaillement des réfractaires à la Relève, puis au début de 1943 des « insoumis » refusant de partir au Service du Travail Obligatoire, le sabotage de la ligne téléphonique d'un collaborateur, les transports de messages comme agent de liaison entre les premiers groupes de maquis FTP , la clandestinité au sein du camp Gabriel Péri avec de nouveaux sabotages de lignes électriques alimentant les usines de Tulle qui travaillaient pour l'occupant, la réception de parachutages Alliés, le sabotage et le contrôle des voies ferrées , les embuscades sur les routes, l'attaque de la prison de Tulle le 2 mars 1944. Intégré à la 23- 21eme compagnie FTP, puis au poste de commandement du 17eme bataillon FTP à Clergoux, il assume ses missions aux batailles de Tulle les 7 et 8 juin 1944 et d'Egletons du 4 au 18 août et jusqu'aux derniers combats pour la libération de la Corrèze le 22 août 1944.

Jean a échappé plusieurs fois à l'arrestation et à la mort. Malgré les dangers, son engagement pour le rétablissement de la démocratie, des libertés et de la paix n'a jamais faibli. C'est tout cela qui lui a valu l'attribution de la Médaille de la Résistance . Il était fier de la montrer et d'en expliquer l'importance aux élèves qu'il allait rencontrer dans les classes. Il refusait toutefois d'être considéré comme un héros, il estimait qu'il n'avait fait que son devoir.

Après la fin de ses mandats électifs en 2008 et la rédaction de son livre qui l'a soutenu moralement pendant la maladie de son épouse, son dernier engagement citoyen , depuis 2010 a été celui de l'ANACR-Corrèze.

Elu co-président de notre association au Congrès départemental de 2010, il a trouvé dans notre travail de Mémoire et d'Histoire de la Résistance , dans la défense des valeurs du Conseil National de la Résistance, une nouvelle raison de vivre et ce travail, comme d'habitude, il s'y est engagé de toutes ses forces jusqu'à ses derniers instants.

Déjà, en 1986, il avait créé le « Comité de la Stèle de Clergoux » pour faire ériger ce monument en hommage aux 62 victimes de la répression nazie et vichyste sur les communes du comité ANACR du Plateau des Etangs dont il était le Président d'Honneur. Il avait noué des relations étroites avec les familles de Résistants étrangers et de plusieurs départements français qu'il avait plaisir à retrouver ici chaque 27 mai.

Jean a été réélu en 2012 et 2014 à notre co-présidence, il en était donc à son 3eme mandat et c'est peu dire combien son charisme, sa personnalité attachante, son activité infatigable, ont profondément marqué notre association.

En même temps, il était devenu secrétaire du comité du Plateau des Etangs, où il projetait de réaliser un parcours de Mémoire reliant les stèles et lieux de la Résistance autour de Clergoux, sa « capitale du Maquis ».

Dès sa prise de fonction départementale, il s'était engagé dans l'action entamée par l'ANACR depuis une vingtaine d'années pour obtenir la reconnaissance du 27 mai comme « Journée Nationale de la Résistance » , jour anniversaire de la création par Jean Moulin du Conseil National de la Résistance en 1943.

En 2010 encore, il est élu pour représenter l'ANACR au conseil d'administration de l'Office Départemental de Anciens Combattants et Victimes de Guerre, membre de la commission Mémoire et Solidarité et du jury du concours des « Petits artistes de la Mémoire ».

Depuis 2010, il a développé une inlassable activité de témoignages dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD) au sein des collèges et lycées de Tulle , Brive, Naves, Neuvic, et d'autres, , ainsi que dans les écoles primaires préparant le Concours départemental de la Résistance et de la Déportation 1er degré, organisé par l'ANACR et la Direction académique de l'Education Nationale. Il mettait ses interventions à la portée des élèves, ses auditoires étaient conquis et enthousiastes, ils le lui faisaient savoir par de nombreuses marques de reconnaissance comme des lettres, des dessins, des photos ou même un air d'accordéon, qui l'encourageaient et lui donnaient du baume au cœur.

En 2013-2014, sollicité par les professeurs d'Histoire , il a été le Grand Témoin du projet pédagogique du lycée Georges Cabanis de Brive : « Usiner pour le devoir de Mémoire », qui a donné lieu à la réalisation d'un film que l'on peut découvrir sur le site internet du lycée.

En 2014-2015, encore sollicité par des professeurs qui l'avaient rencontré au château de Sédières pendant leurs vacances, (il y présentait une exposition), il a participé au projet pédagogique du collège Jean Moulin de Brive, intitulé « Résistances ». Le film réalisé à cette occasion a été présenté lors d'une matinée festive au cinéma Le Rex à Brive le 30 mai 2015. Il est visible sur le site internet CANOPE-Corrèze.

Ces deux actions ont immortalisé ses témoignages, après ceux qu'il avait confiés à l'ANACR-Corrèze dans le DVD « Faits de Résistance en Corrèze », à Peuple et Culture de Tulle et aux réalisateurs des films sur le drame de Tulle des 9 et 10 juin 1944.

En 2014 encore, il a animé le Rallye citoyen organisé par la Délégation Militaire départementale à Tulle, puis celui de 2015 à Brive , un atelier de la semaine de la presse à l'école au Conseil Général et un séjour de colonie de vacances de la ville de La Rochelle au château du Theil.

On ne compte plus ses interventions publiques où nous l'avions souvent accompagné, et dans nos assemblées générales.

Toujours en 2014, il s'était fait une joie d'accueillir à Brive le Congrès National de l'ANACR, apportant à cette occasion sa contribution à la réalisation de la plaquette du Congrès présentant l'historique de la Résistance en Corrèze.

Dans le même temps, il participait à la réalisation de l'exposition « La Résistance, du plateau des Etangs à Paris libéré » qui a circulé dans de nombreuses communes et médiathèques à la satisfaction générale. Il en a fait éditer une brochure qu'il a préfacée.

En 2015, il a été associé à la réalisation par notre association de la réédition du livre Mémorial de la Résistance et de la Déportation en Corrèze, qu'il a préfacé avec Monsieur le Préfet de la Corrèze.

Le 18 avril 2015 , il a organisé, avec les mairies de Tulle et Saint-Pardoux la Croisille, un hommage à Gilbert Bugeac, compagnon de la Libération, matérialisé par la pose de deux plaques : une sur la place Martial Brigouleix à Tulle, et une au Château du Theil de Saint-Pardoux la Croisille .

Le 12 mars dernier, il racontait encore son vécu de la Résistance, à la médiathèque d'Argentat...

Enfin, le 30 avril, il avait été la cheville ouvrière de l'inauguration , à Gros-Chastang , d'une plaque en hommage aux médecins et personnels du service de santé des FTP à Brigoux.

Cette activité infatigable de Jean au service de la Mémoire, de l'Histoire et du civisme , dans le respect du pluralisme de l'ANACR et de la réserve indispensable face au public scolaire , mérite toute notre reconnaissance.

Nous garderons de lui cette image d'un homme droit, engagé, tolérant, fraternel, profondément humain, exemplaire dans son combat pour le civisme auprès des jeunes générations. Il terminait ses interventions en leur expliquant que l'arme dont ils disposaient aujourd'hui , pour défendre nos libertés et notre modèle social hérité du Conseil National de la Résistance, était le bulletin de vote . Mais il les mettait immédiatement en garde sur la façon dont ils l'utiliseraient, pour éviter un retour au pouvoir de la « bête immonde ».

Merci cher Jean pour cette trace indélébile dont tu nous a gratifiés, tu laisses aujourd'hui un grand vide, mais ta voix ne s'éteindra jamais, nous allons continuer à la faire vivre.

Reçois ici l'expression de tout notre respect et de toute notre affection.

Notre président national de l'ANACR  Louis Cortot, Compagnon de la Libération, se joint à nous pour dire à ta famille qu'elle peut être fière de son « Papi Jeantou » , et pour lui présenter, avec beaucoup d'émotion et de compassion , nos plus sincères condoléances.

Bernard Delaunay, co-président ANACR-Corrèze.


Attentats de Bruxelles - par JeandePeyrat le 25/03/2016 @ 15:20

COMMUNIQUÉ NATIONAL

“Attentats de Bruxelles : l’ANACR-Corrèze est solidaire des victimes et de leurs familles, elle s’associe au communiqué national suivant”

Pas moins qu’hier, la barbarie n’a de frontières, s’attaquant délibérément aux populations civiles, quelles que soient leurs opinions philosophiques ou politiques, leur nationalité, la couleur de leur peau, leur religion : les victimes des attentats de Paris en 2015, celles de Bruxelles ce 22 mars 2016 étaient blanches, noires, jaunes, brunes…, elles étaient chrétiennes, musulmanes, juives, bouddhistes ou autres, agnostiques ou athées. Elles ne menaçaient personne.

Comme lors de l’annonce des attentats de Charlie-Hebdo en janvier 2015, de Paris le 13 novembre suivant, nous sommes pleins de compassion à l’égard des victimes de ceux de Bruxelles et envers leurs familles et proches ; mais nous sommes aussi révoltés à l’encontre de leurs assassins, qui n’ont strictement aucune excuse, de quelque nature qu’elle soit, à leurs gestes meurtriers. L’on doit les combattre sans faiblesse, jusqu’à les mettre totalement hors d’état de nuire ; que ce soit dans nos pays ou dans d’autres régions du monde. En employant tous les moyens de droit nationaux et internationaux qui en délimitent le cadre.

Et en ayant présent à l’esprit que l’un des objectifs que poursuivent les auteurs de ces crimes et leurs commanditaires est, au-delà de leurs discours à habillage religieux, de séparer et d’opposer, sur des bases pseudo-ethniques ou religieuses, les immigrés à la majorité des peuples dont ils deviennent, génération après génération, chaque jour plus une partie constitutive. Une démarche qui trouve objectivement des alliés parmi ceux qui, s’appuyant sur la légitime émotion soulevée par des crimes tels ceux de Paris ou de Bruxelles, ont, dans nos pays, dans notre pays, un discours xénophobe, anti-immigrés.

L’un des enseignements que nous ont légués les Résistants, c’est que leur combat n’a pas été celui d’un peuple contre un autre peuple, mais celui, fraternellement unis, des antifascistes de tous les peuples contre la barbarie. Une fraternité de combat à laquelle nous devons être attachés par fidélité à nos valeurs humanistes ; elle est de plus un gage de victoire.

Paris, le 23 mars 2016

L’ANACR


Haut
© 2004-2023
Skins Papinou GuppY 6   Licence Libre CeCILL