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Nouvelles

Questionnaire "Raconte moi ton école" - le 29/03/2023 @ 14:45 par odiber

L'ANACR Corrèze vous invite à répondre au questionnaire qui permettra de recueillir des témoignages sur l'école de 1940 à 1944 en Corrèze.
 

Questionnaire « Raconte-moi ton école, 1940-1944 »

                                   Année scolaire 2022-2023.

Ce questionnaire n'est pas exclusif, il peut s'accompagner d'autres formes de questions, destinées à faire rapporter des anecdotes de la vie d'écolier ou d'écolière, dans et hors de l'école, pendant cette période de la seconde guerre mondiale, il peut aussi rester anonyme. Le témoignage peut s'accompagner d'objets, photos, documents, qui seront numérisés avant d'être restitués à leur propriétaire.

D'éventuels témoignages polémiques ou erronés au regard de l'Histoire, ne seront pas retenus dans le recueil départemental qui fera la synthèse des témoignages collectés.

Etat civil du témoin : Nom (éventuellement de jeune-fille) :

                                   Prénom(s) :

Date et lieu de naissance :

École(s) et classe(s) fréquentées, dates de fréquentation :

Localisation :(Mairie ? Autre ? )

Séparation filles / garçons :

Effectifs : de l'école ? De la classe ?

Présence d'enfants de réfugiés ?

Jours et horaires de classe ?

Matières étudiées ?

Lectures, écritures, dessins, chants , activités (obligatoires ? Conseillés ? (avant juin 1940, après la rentrée et jusqu'en 1944), nouvelles consignes ? Cérémonies ?

Discipline : (interdictions, sanctions, récompenses ? …)

Tenues vestimentaires exigées (ou pas) ? :

Matériel de travail utilisé ?  : (livres, cahiers, plumier, encriers...)

Examen de fin d'études ?

Jeux dans la cour ou à l'extérieur ? Loisirs ?

Les locaux : décrire la salle de classe, portraits affichés, son mobilier, les sanitaires, l'entretien, le chauffage ?

Les travaux annexes : apporter du bois ou charbon pour le poêle ? Ramasser des glands ? Des châtaignes ? Cultiver un potager ? Entretenir une basse-cour ? autres…

Nourriture fournie ? Évolution de 1940 à 1944 ? et à la maison ? Rationnement, réquisitions ...

Travaux à la maison ? Saisonniers ? Remplacement des soldats prisonniers ou des jeunes partis aux maquis ? Ou à la Relève ou au Service du Travail obligatoire ? 

Trajets pour les écoliers : modes de transports, distance du domicile à l'école ?

Transport de matériel ou transmission de messages pour la Résistance ?

Discrétion, prudence, méfiance, secrets ? Dénonciations, ...

Le Maître ou la Maîtresse : secrétaire de Mairie ? Toujours le (ou la) même selon les niveaux, et changements éventuels (absences des Maîtres mobilisés par l'armée, révoqués, internés, déportés ou ayant rejoint la Résistance ? )

Activités connues ou supposées de ceux ou celles-ci dans la Résistance ? Application des consignes du gouvernement de Pétain ?

Sauvetage d'enfants de réfugiés ?

Retours à la rentrée 1944 ?

Bons et mauvais moments de la vie quotidienne ?

Drames personnels liés à la guerre ?

Journaux ?  Radio ? Téléphone ? Éclairage ? Eau potable ?

Impressions personnelles ? Relativement à l'école d'aujourd'hui ?
 

Information pour les enseignants des écoles primaires

Le comité de la Corrèze de l'Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance (ANACR) -association reconnue d'Intérêt Général-, organise, pendant l'année scolaire 2022-2023, en partenariat avec la Direction Académique de l'Education Nationale et l'Association des Maires de la Corrèze, une action « Mémoire », intitulée : « Raconte-moi ton école, 1940-1944 ».

Le choix de cette action a été guidé par le thème du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD) 2023 : « l'école et la Résistance... » proposé à l'échelle départementale de la Corrèze aux écoles primaires, par la circulaire de Monsieur le Directeur Académique de novembre 2022. 

Le questionnaire ci-joint est destiné à recueillir un maximum de témoignages possibles, auprès des anciens écoliers de 1940-1944, aujourd'hui octogénaires, les derniers à pouvoir directement évoquer leurs souvenirs. Ils sont les arrière-grands-parents de nos élèves de CMI-CM2, que nous sollicitons pour les interroger à l'aide de ce questionnaire-guide.

L'opération peut être menée dans chaque école de Corrèze, par la diffusion du questionnaire auprès des élèves susceptibles d'avoir dans leur famille ou parmi des voisins, des témoins potentiels, à qui ils pourraient le remettre.   Les témoins pourraient eux-mêmes rédiger des réponses, ou se faire aider pour cela par des proches ou même les élèves pour qui cela pourrait constituer un petit exercice de rédaction...

Une fois remplis, les questionnaires seraient rapportés à l'école pour une exploitation immédiate éventuelle des enseignants avec leur classe, puis collectés et remis aux responsables du comité local ANACR qui viendraient les récupérer en fin d'année scolaire. L'ensemble pourra constituer une brochure départementale, objet d'une étude et d'une valorisation en concertation avec nos partenaires.

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous aider à réussir cette opération.

QUESTIONNAIRE   Mode d'emploi

Remise d'un ou plusieurs exemplaires par l'ANACR à chaque école et Mairie de Corrèze, à partir des vacances de Toussaint, à charge pour elles de les reproduire en nombre d'exemplaires nécessaires pour les élèves ou les administrés connaissant des témoins (08-12 ans environ entre 1940 et 1944) dans leurs familles ou chez des amis, voisins... Ce sont les dernières générations de témoins directs.

Réponses rédigées manuellement ou imprimées sur papier A4 par les témoins (ou quelqu'un de leur famille, ou exercice d'écriture par les élèves...) au cours de l'année scolaire 2022-2023.

Faire rapporter les témoignages, accompagnés ou non de documents, photos, numérisés, à l'école, ou la Mairie, avant les vacances scolaires d'été début juillet 2023.

Les écoles transmettront les réponses recueillies avant la sortie, à la Mairie dont elles dépendent, dans une chemise ou enveloppe en indiquant la provenance. Les réponses tardives ne seront pas traitées.

 Les responsables des comités locaux ANACR récupèreront les témoignages auprès de chaque Mairie, pendant ou après les vacances d'été 2023.

Ils seront centralisés puis exploités par le comité départemental ANACR-Corrèze.

Leur valorisation ultérieure sera étudiée en concertation avec la Direction académique, l'Association des Maires, l'ODAC-VG ou autres partenaires.

Nous vous serions reconnaissants de pouvoir compter sur votre coopération pour mener à bien cette opération. 


Calendrier prévisionnel des cérémonies 2023 - le 18/03/2023 @ 15:59 par odiber

Calendrier prévisionnel des cérémonies patriotiques 2023. (Préfecture et sous-préfectures)

Cérémonies officielles, sollicitant particulièrement la présence de nos porte-drapeaux.


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11 mars : hommage aux victimes du terrorisme

19 mars : commémoration du cessez-le feu en Algérie en 1962

30 avril : (toujours le dernier dimanche d'avril) hommage aux martyrs et héros de la Déportation

8 mai : Capitulation de l'Allemagne nazie en 1945

27 mai : Journée nationale de la Résistance – création du CNR le 27 mai 1943

9 juin : Commémoration du drame de Tulle du 9 juin 1944

10 juin : commémoration du drame d'Ussel du 10 juin 1944

18 juin : Appel du Général DeGaulle du 18 juin 1940

14 juillet : Fête nationale

15 août : libération de Brive le 15 août 1944

17 août : libération de Tulle le 17 août 1944

10 septembre : cérémonie départementale au Mémorial de la Résistance de la Déportation et des Martyrs de Vitrac sur Montane

11 novembre : Armistice du 11 novembre 1918

Les horaires et lieux précis seront précisés ultérieurement et dans la presse régionale , qui relaie aussi d'autres cérémonies, relatives aux guerres coloniales ou à des anniversaires particuliers.


DÉCLARATION DE L’UCFAF et de L’ADVR - le 15/03/2023 @ 19:58 par odiber

LA FRESQUE EN HOMMAGE À MÉLINÉE MANOUCHIAN VANDALISÉE DANS LE 20ème ARRONDISSEMENT DE PARIS


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Durant le week-end du 4 au 5 mars, la fresque en hommage à Mélinée Manouchian, dans le 20ème arrondissement de Paris, a été odieusement vandalisée.

Dans la perspective d’une éventuelle entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian, les vieux démons aux relents fascistes refont surface.


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Missak Manouchian et ses compagnons appartiennent à l’Histoire de France ; à ce titre, la nation a un devoir de reconnaissance envers les grands personnages ayant marqué une des pages les plus glorieuses de la Résistance française. Leur entrée au Panthéon serait la juste gratification que la nation doit à ceux qui sont morts pour la libération de la France. Cet acte odieux, quelques jours après les cérémonies qui ont marqué le 79ème anniversaire des fusillés de l’Affiche Rouge, démontre que le devoir de mémoire reste toujours un combat actuel afin que notre planète ne revive pas les drames et les horreurs de la seconde guerre mondiale.

Notre détermination pour combattre l’oubli n’est pas celle d’une autre époque. Malheureusement, de nos jours, les mêmes fléaux gangrènent avec persistance nos sociétés. Notre vigilance et notre détermination à agir contre la montée des idéologies racistes, xénophobes, nationalistes et extrémistes doivent s’exercer avec la fermeté que réclame le respect de l’être humain dans ses droits les plus élémentaires et ceci, quelque soient son origine, la couleur de sa peau ou encore sa religion.


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Nos associations condamnent avec la plus grande fermeté cette agression contre les valeurs de la République


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Guy Moquet, l’un des martyrs de Chateaubriant écrit, avant d’être fusillé avec 26 de ses compagnons d’armes, le 22 octobre 1941..

« Vous qui restez, soyez dignes de nous ». Il avait 17 ans. 


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Paris le 9 mars 2023


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L’Union Culturelle Française des arméniens de France (UCFAF)

Association de Défense des Valeurs de la Résistance (ADVR)


Hommage à Jean Millet - le 15/03/2023 @ 19:43 par odiber

Au moment de reprendre l'activité de notre site, en sommeil depuis les ennuis de santé de notre Webmaster « jeandePeyrat » au début de 2022, nous tenons à rendre hommage à notre cher Ami Jean Millet, qui vient de nous quitter le 5 février 2023.

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Jean MILLET
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Jean, Ami de la Résistance de longue date du comité ANACR de Bugeat, avait accepté à la demande de la direction départementale en avril 2012, de créer bénévolement le site départemental de l'ANACR-Corrèze. Autodidacte féru d'informatique, il a apporté ses connaissances à une session nationale de formation pour la création de nouveaux sites départementaux de l'ANACR, au siège parisien de notre association.

Sa gestion assidue et efficace de notre site pendant 10 ans, a donné à l'ANACR-Corrèze une audience, une visibilité et une notoriété qui ont largement dépassé les limites de notre département.

Son engagement n'a jamais faibli au service de l'ANACR, nous devons le saluer respectueusement,   il n'avait d'égal que sa modestie et sa gentillesse. Pour tout cela nous lui devons une profonde reconnaissance.

Nous avons présenté à sa famille nos plus sincères et fraternelles condoléances et nous la remercions pour sa coopération dans la récupération des données qui nous permettent d'assurer désormais l'activité de ce site.


UNE IGNOBLE PROFANATION - le 17/12/2021 @ 16:40 par JeandePeyrat

UNE IGNOBLE PROFANATION


Le Mont-Valérien est un haut-lieu de notre mémoire nationale. 

C’est dans son Mémorial que sont inhumés 16 «Morts pour la France»  lors de la Seconde Guerre mondiale : soldats de 1940 tués à l’ennemi, Français et coloniaux, combattants de la France Libre métropolitains et des colonies, Résistants de l’Intérieur, combattants de l’Armée d’Italie et de la 1ère Armée de la Libération, prisonniers assassinés par les Allemands et les Japonais ; parmi eux deux femmes, deux Compagnons de la Libération. Un troisième, le dernier des Compagnons, Hubert Germain, 17ème inhumé dans la crypte, y étant entré le 11 novembre dernier.

Attenante au Mémorial, la «Clairière des fusillés» fut le lieu de martyre de plus de 1000 otages et Résistants, assassinés là de mars 1941 à août 1944 par les nazis et dont les noms sont inscrits sur le monument commémoratif.

C’est ce haut-lieu de notre mémoire nationale qui a été profané dans la nuit du 13 décembre par une inscription qui ne serait d’abord qu’imbécile si elle n’avait été apposée que sur un anonyme mur mais qui, au Mont-Valérien, prend un caractère ignoble, l’utilisation de la graphie nazie des deux lettres SS finales soulignant par ce fait la filiation idéologique de ses auteurs.

Cette profanation vient hélas après d’autres, telle celle que connut le Mémorial d’Oradour-sur-Glane le 22 aout 2020.

Tout naturellement les auteurs de ces profanations que l’ANACR, heureusement aux côtés de bien d’autres, condamne, doivent être recherchés et, s’ils sont identifiés, sévèrement punis.

Mais de tels méfaits s’inscrivent à la fois dans une méconnaissance de ce que fut le fascisme dans l’entre-deux guerres et pendant la Seconde Guerre mondiale, avec ses crimes inhérents, mais aussi dans une résurgence croissante de propos tenus en toute connaissance de cause de manière contemporaine par ses héritiers, avoués ou inavoués, notamment par des discours xénophobes et antidémocratiques qui se diffusent largement.

Cela souligne ô combien la transmission de la mémoire de ce que furent la réalité du fascisme au pouvoir et le combat que menèrent contre lui les antifascistes, tels les Résistants, s’inscrit pleinement dans le combat démocratique. C’est le combat de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Ami(e)s de la Résistance (ANACR).

                                                                                                                 Le 14 décembre 2021
L’ANACR-Corrèze


MESSAGE POUR LA JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE 2021 - le 18/05/2021 @ 10:20 par JeandePeyrat


HOMMAGE A DANIEL CORDIER - le 22/11/2020 @ 14:00 par JeandePeyrat

C’est avec une profonde émotion et une grande tristesse que nous avons appris la disparition ce 20 novembre de Daniel Cordier, Compagnon de la Libération, qui fut le secrétaire de Jean Moulin de juillet 1942 à son arrestation le 21 juin 1943. Et auquel «Max» accorda toute sa confiance, sur lequel il s’appuya dans cette période cruciale pour la Résistance que fut celle de la mise en place, non sans difficultés, d’un Conseil National de la Résistance ; dont la première réunion – à la préparation et sécurisation de laquelle il prit physiquement part – se tint le 27 mai 1943 à Paris.

Daniel Cordier, ce fut, jusqu’à ses derniers jours, l’homme de la fidélité à la mémoire de Jean Moulin, dont il devint, en historien rigoureux, le narrateur magistral de la vie et de l’action, en en restituant les valeurs qui l’habitèrent et le motivèrent, le rôle majeur qui fut le sien.

Daniel Cordier, ce fut aussi le symbole de cette diversité des raisons d’engagement qui conduisirent des femmes et des hommes, des jeunes et des bien moins jeunes, venus d’horizons philosophiques et de milieux sociologiques différents, à entrer en résistance, à rejoindre la Résistance. Laquelle, au fil des mois et des années, dans les rangs de la France libre et dans la clandestinité sur le sol national, des débuts de l’Occupation à la Libération, fit, et pour sa vie entière, du jeune maurrassien de droite extrême qu’il était en 1940 un Républicain, défenseur des valeurs de solidarité, d’humanisme et de démocratie qu’exprima, publié le 15 mars 1944, le Programme du Conseil National de la Résistance.

Une grande voix de la Résistance s’est éteinte ce 20 novembre, mais son écho, porté par ses nombreux livres, ses centaines d’entretiens écrits et audiovisuels, continuera longtemps d’être audible. L’ANACR, qui s’incline avec respect devant la mémoire de Daniel Cordier, s’en fera le relais vers les jeunes générations.

Paris, le 20 novembre 2020

Le Bureau National de l’ANACR


communique anacr Corrèze 22 octobre 2020 Samuel Paty - le 23/10/2020 @ 17:44 par JeandePeyrat


L'APHG est en deuil, elle tient à exprimer toute sa compassion et sa solidarité à la famille de notre collègue Samuel Paty, sauvagement assassiné le 16 octobre 2020 par un fanatique « islamiste » à la sortie de son collège : il est  mort pour avoir seulement exercé consciencieusement son métier d'enseignant.

Les professeurs d'histoire géographie sont sidérés face à cette barbarie, véritable attaque contre notre démocratie, nos valeurs de liberté d'expression, de laïcité, de tolérance, de civisme, enseignés dans le cadre des programmes de l'Education nationale.

L'APHG appelle tous les membres de la communauté éducative qui participent, chacun à leur place, à la formation des futurs citoyens, à se montrer d'une solidarité sans faille, à ne pas se laisser impressionner et ne pas s'appliquer une autocensure souhaitée par ces fanatiques. Leur vocabulaire antidémocratique, est le même que ceux du fascisme et du nazisme de tristes mémoires.

Elle appelle les parents d'élèves à se montrer vigilants face aux risques d'endoctrinement de leurs enfants, d'appels mensongers à la violence ou au refus de l'autorité de représentants de la République.

Elle demande le soutien réel de la hiérarchie de l'Education nationale, aux professeurs qui sont en première ligne dans cette « guerre » idéologique imposée par l'islamisme radical, une tolérance zéro envers les atteintes à la liberté pédagogique des enseignants, les appels au crime, les menaces, insultes ou autres incivilités dont ils sont l'objet, dans ou en dehors de leurs classes et sur les réseaux sociaux, les refus de certains cours d'Histoire, mais aussi de Français, de Philosophie, de Sciences de la Vie et de la Terre, les dispenses d'Education physique et sportive...

L'éducation civique, la connaissance de l'Histoire, sont des piliers de notre enseignement républicain, indispensables à nos élèves pour se construire une citoyenneté éclairée, gage de la cohésion nationale et du respect de nos institutions et de nos lois.

L'APHG souhaite que l'Etat protège ses serviteurs, par des mesures administratives, législatives et judiciaires à la mesure de l'enjeu de défense de notre démocratie républicaine. Celle-ci est un patrimoine inaliénable du « pays des droits de l'Homme », bâti par des générations de Français et d'immigrés ayant choisi la nationalité française, quelles que soient leurs convictions religieuses ou philosophiques, mais tous épris de liberté.

Nous n'abandonnerons rien de notre mission : l'obscurantisme d'un autre âge, la violence et la haine ne passeront pas. Liberté, égalité, fraternité, laïcité !

Bernard Delaunay, Professeur d'Histoire-Géographie honoraire, représentant l'APHG à la commission Mémoire de l'Office départemental des anciens combattants et victimes de guerre (ODAC-VG).


LUTTER CONTRE LE TERRORISME - le 22/10/2020 @ 11:12 par JeandePeyrat

Le terrorisme – c’est-à-dire la volonté de terroriser pour imposer, par une violence extrême allant jusqu’au meurtre, à des personnes, à une société, à une nation ou (et) au monde un projet politique, une idéologie, laïque ou religieuse, ce dont l’Histoire ancienne ou récente offre hélas de multiples exemples - a frappé à nouveau dans notre pays ; à deux reprises ces derniers jours, en s’attaquant à des journalistes devant l’ancien siège parisien de Charlie Hebdo, en assassinant de manière particulièrement barbare un enseignant d’histoire-géographie d’un collège de Conflans-Sainte-Honorine.

La condamnation de tels actes ne peut qu’être totale, et l’ANACR, porteuse des valeurs démocratiques et humanistes de la Résistance, s’y associe pleinement, en exprimant ses sentiments de profond respect à la mémoire de Samuel Paty, et sa compassion solidaire envers son épouse, son fils, sa famille, ses collègues enseignants.

La lutte contre le terrorisme – en l’occurrence à référence islamique – doit être menée avec constance, sans faiblesse, en prenant à cette fin les mesures s’avérant nécessaires, mais au nom et dans le respect de valeurs morales humanistes et démocratiques les encadrant ; valeurs humanistes et démocratiques par là-même supérieures à celles des criminels terroristes qui en sont la négation, lesquelles doivent être combattues sans concessions, sur le plan des idées et de leur traduction politique et organisationnelle.

La nécessaire recherche – en premier lieu pour prévenir leur récidive - des circonstances ayant conduit un jeune de 18 ans à devenir un assassin ne peut fournir la moindre excuse à son acte, ou à une tentative de le relativiser.

Elle ne saurait aussi conduire à généraliser son comportement atroce à toute une appartenance religieuse, à toute une appartenance ou origine nationale, aux communautés immigrées et réfugiées fuyant le racisme, la guerre et les dictatures répressives ; immigrés et réfugiés que la France s’honore d’accueillir au grand dam des racistes, des xénophobes, des intégristes, terroristes ou non, et des dictateurs.

Paris le 17 octobre 2020

L’ANACR